sabato 10 novembre 2012

One-Eyed Jacks (I due volti della vendetta) - Marlon Brando

unico film diretto da  Marlon Brando, amato da Scorsese, è davvero un gran bel film, non lo immaginavo prima di vederlo.
Brando sciupafemmine, con un preciso senso dell'onore. un grandissimo Karl Malden, 141 minuti di grande cinema.
insomma, un film da non perdere - Ismaele


One-Eyed Jacks (1961, Marlon Brando). It’s a shame this movie has to be included here. It’s unique: so extraordinary and so personal a vision, I can’t see how it could have been a flop. Brando even has the guts to ride off into the sunset, waving, on a white horse — and he gets away with it. Even in its cut version, it’s an amazing achievement — one of the best Westerns ever made.

secondo Martin Scorsese

 

"I due volti della vendetta" è un film particolare. 
Si tratta infatti dell'unico western che avrebbe dovuto girare Stanley Kubrick, che avrebbe apportato la sua mano anche nel genere + nobile del cinema americano. 
E' diventato invece l'unico film diretto dal grande attore Marlon brando. E' una buonissima opera prima, che tocca vari temi, quella dell'ossessione per la vendetta, ma anche sulla violenza, sulla libertà, sul fascino della cultura orientale. 
Brando tra l'altro è capace di descrivere delle figure non semplici a livello psicologico, e il rapporto che lega Malden a Brando è molto di + di una ex amicizia finita male. 
Le interpretazioni poi sono intense, sopratutto quella di Karl Marlden. Il ritmo è lento e riflessivo, ci sono momenti davvero affascinanti e inusuali per l'epoca. Sicuramente è uno dei film che avvrebbero contribuito successivamente alla nascita cinematografica di Sam Peckinpah (che aveva anche collaborato per questo film). 
In definitiva è un film da vedere, a mio avviso. Ha dei difetti ma come opera prima è notevole. Se poi consideriamo che è la prima e unica regia di un attore come Brando, allora bisogna per forza vederlo. 

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One-Eyed Jacks semble même se nourrir de ses lenteurs, des évidentes hésitations d'un scénario dialogué et d'une néophyte réalisation. Celles-ci procurent d'ailleurs aux quelques épisodes d'action (souvent cruels) une brusquerie inattendue. Le western préféré de Martin Scorsese confine aussi parfois à la tragédie romanesque…

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La Vengeance aux deux visages ne possède ni le nihilisme du premier ni l’ironie du second ; si violence il y a, elle est souvent plus psychologique que physique et si l’humour est bien présent dans les réparties et le caractère de Rio, il n’est pas utilisé avec l'intention de vouloir dynamiter le genre de l’intérieur. Car le film de Brando, outre une histoire de vengeance, se révèle être aussi un beau film romantique et contemplatif. Malgré la réduction de sa durée de moitié, le rythme demeure lent et l’acteur-réalisateur ne cherche pas particulièrement le spectaculaire à tout prix…

 

…Non seulement Brando rend captivante son histoire malgré un rythme lent, assure une tension dramatique presque constante et contrôle parfaitement sa direction d’acteurs mais sa mise en scène, malgré quelques tâtonnements, piétinements et fautes de goûts (les transparences derrière les gros plans en champ/contrechamp lors des retrouvailles de Rio et Dad au bord de la mer) s’avère elle aussi méticuleuse, dense et remarquablement maîtrisée. Ses recherches esthétiques, son sens de la composition plastique sont eux aussi non négligeables, d’autant qu’avec la complicité du grand chef opérateur Charles Lang (qui donne lui aussi le meilleur de son talent) il utilise des décors naturels assez insolites pour un western, les désertiques paysages mexicains puis surtout la ville de Monterey située en bordure d’Océan Pacifique. Il se plait à filmer ses cow-boys à cheval devant le tumulte d’immenses vagues qui viennent se briser sur les rivages rocheux, les flots de l’océan venant rythmer quelques unes des plus belles scènes du film comme celle au cours de laquelle Louisa s’est donnée à Rio. D’autres éléments qui confinent au baroque, la présence dans un saloon en fond de plan d’un tableau de la Joconde remaniée puisque si l’on y prête attention, Mona Lisa a des cartes dans les mains…

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2 commenti:

  1. L'ho visto molti anni fa e ne conservo un vago per quanto ottimo ricordo. Mi hai fatto venir voglia di comprare il dvd! ;)

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  2. leggendo che doveva farlo Kubrick mi è venuta la curiosità, e davvero è un gran film, diverso da quello che avrebbe fatto Kubrick;
    Brando ha fatto un lavoro davvero ottimo.

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